23 juin 2020

Prix jeune critique cinéma 2020 : des lauréats à la hauteur de la sélection

Depuis 22 ans, le Prix de la jeune critique cinématographique prolonge le Festival du court métrage et permet aux élèves de s’emparer des films par le travail critique. Malgré le confinement, le concours a mobilisé de nombreux enseignants, des élèves réactifs et créatifs (plus de 600) en collège, en lycée général, professionnel, agricole, en section cinéma, soit 27 établissements de 7 Académies. « Un palmarès 2020 à la hauteur de l’excellente sélection proposée par Sauve qui peut le court métrage aux jeunes public », soulignait Roland Duclos, collaborateur de la Fondation Varenne et membre du jury.

Fondation Varenne Capture d’écran 2020 06 23 à 13.15.41

Roland Duclos © Sauve qui peut le court métrage

[Lire les vidéos face caméra de Roland Duclos et des lauréats ICI]


LE PALMARÈS

Collège 
  • Grand Prix
    Sasha Denis-Raymond
    du Collège Henri Pourrat de Ceyrat

Sur le film : Frontiera de Alessandro Di Gregorio

Fondation Varenne Capture d’écran 2020 06 23 à 13.52.52La critique → Le film joue sur l’attente et le suspense. Rien que le titre. Quelle est cette frontière ? Une frontière entre le bien et le mal, entre la vie et la mort. On nous parle de ces hommes et enfants qui périssent dans le seul but d’avoir une vie meilleure. Car oui, il s’agit bien de migrants qui fuient la guerre, la pauvreté, la misère du monde et que nous ne voulons pas toujours accueillir.
Deux personnages nous sont présentés, un garde-côte, vêtu de blanc, et un jeune homme vêtu de noir dont nous ignorons le métier. Et nous sommes à sa place, nous ne savons pas non plus à quoi nous attendre. L’arrivée sur l’île est filmée à leur propre rythme, on ressent leurs battements de cœur, leur stress comme si pour eux démarrait une descente aux enfers.
Un montage alterné est utilisé durant toute la première partie du film. A plusieurs reprises, le réalisateur nous dévoile des plans larges sur des zones désertiques et une chaleur écrasante nous happe comme si nous étions dans un désert immense où l’on peut se perdre et ne jamais revenir. Ce montage permet également d’accentuer ce que ces hommes doivent affronter dans leur métiers. A maintes reprises, nous apercevons la silhouette brillante d’un homme, celle-ci va attirer l’attention des deux jeunes hommes et va les réunir dans le champ de la caméra dans un ultime geste pour sauver le peu d’humanité qui reste à sauver dans leur journée de travail qui est, hélas, ordinaire. Ce court métrage nous montre l’atrocité de ce voyage entre ces frontières sans paroles car celles-ci ne seraient pas assez fortes.

  • 2e prix
    Louise Coudert
    du collège Teilhard  de Chardin de Chamalières

Sur le film :  Yandere de William Laboury

Fondation Varenne Capture d’écran 2020 06 23 à 13.56.11La critique → pour mourir d’amour… Cette Yandere est conçue pour aimer en 2D ou 3D !
N’avez-vous jamais rêvé de vivre une histoire d’amour passionnée ? C’est ce qui a motivé Jordan à acheter sa Yandere. En s’inspirant des fameuses « Sex Dolls » vendues au Japon, Laboury nous fait réfléchir sur un thème universel : le chagrin d’amour avec son lot de jalousie qui a l’effet d’un katana planté dans le ventre. Il nous mange de l’intérieur jusqu’à en devenir une autre personne.
À mi-chemin entre imaginaire et réel, le réalisateur nous plonge dans des jeux de lumières sombres. La Yandere, enfermée dans une cage lumineuse, est donc la flamme de ce court-métrage, la seule source de lumière.
Ce film est une critique de la société actuelle qui isole l’individu et le pousse à rechercher des relations « virtuelles ». La force du film est de transcender cette virtualité en l’amenant au réel (par le passage de la 2D à la 3D),  de nous interroger sur l’âme de la machine : ainsi, la Yandere Maïko fait preuve de sentiments humains exacerbés.
Le thème du film n’est pas sans rappeler « Her » de Spike Jonze avec la présence d’une relation amoureuse entre une machine et un humain.
Un casting réduit pour focaliser l’attention du spectateur sur le peu de personnages présents, des gros plans pour nous concentrer sur les émotions momentanées et enfin, des plans filmés de dos dans l’espoir de faire une fable universelle en dépersonnalisant le personnage… Au final un film réussi qu’on vous recommande !

  • 3e prix
    Héloise Ferreira
    du collège Jean Auguste Senèze d’Arlanc

Sur le film :  Yandere de William Laboury

Fondation Varenne Capture d’écran 2020 06 23 à 14.36.52La critique → « Une Yandere n’abandonne jamais. Une Yandere aime son amoureux jusqu’au bout, quoi qu’il arrive. » Telle est la devise de ces « intelligences artificielles » holographiques. Tommy, image de l’adolescent ingrat et banal, en possède une, Maïko.
Ce court-métrage est construit sur un flash-back de Maïko qui raconte son histoire à une seconde Yandere. L’arrivée de Sophie, adolescente bien réelle, provoque la rupture entre Tommy et Maïko. Cela ne peut empêcher une sensation inconnue de submerger la Yandere qui découvre le goût de ses larmes, augmentant sa taille jusqu’à devenir humaine. Cette évolution évoque la façon dont les drames amoureux font grandir. Parallèlement, pour sortir Tommy de cet amour enfantin et l’aider à mûrir, Sophie l’arrache à Maïko.
Le film, dominé par une sélection de couleurs sombres, revient au présent, quand Maïko se confie à l’autre Yandere reflétant sa mauvaise conscience. Les scènes sont nocturnes : la menace peut surgir de l’ombre à tout moment, comme lorsque Maïko retrouve Sophie pour la tuer.
Une bande-son accompagne la progression de l’aventure : des dialogues et notamment un thème aux sons électroniques et « futuristes » revenant régulièrement et donnant un côté touchant aux événements, comme quand Sophie fait remarquer à Maïko qu’elle ne dépend plus de Tommy, qu’elle est libre. Traditionnellement, les Yandere éliminent leur rivale ; ici, le réalisateur a voulu donner à Maïko la force de s’émanciper de cette image assignée en abandonnant Tommy. Maïko parcourt le monde pour libérer les autres Yandere.
Ce film permet de montrer que « les larmes font grandir ». Les erreurs commises servent à édifier notre conscience et à rendre plus fort.

Le prix établissement est décerné au collège Jean Auguste Senèze d’Arlanc

Lycée Professionnel et Lycée Agricole
  • Grand Prix
    Alice Lucet
    du Lycée Professionnel et Agricole de Rochefort Montagne

Sur le film : Zombies de Baloji

Fondation Varenne Capture d’écran 2020 06 23 à 14.10.23La critique → ce court-métrage atypique, le réalisateur a voulu montrer sa perception de la société du XXIème siècle et de la nouvelle génération ultra-connectée. Nous voyons vivre des personnes dans le monde réel qui se transforment totalement dans le monde de la nuit. Elles deviennent des « zombies » qui changent de look et de personnalité. Elles se filment en train de danser en discothèque.
La musique, interprétée en langue traditionnelle congolaise, joue un rôle essentiel car les paroles des chansons, extraites de l’album de Baloji « 137 avenue Kaniama », accompagnent sans cesse les images et les mouvements des personnes.
Le court-métrage dénonce aussi les dysfonctionnements de la société de consommation dans laquelle nous vivons, les problèmes liés au réchauffement climatique et les tonnes de plastique et de déchets qui nous entourent.
Baloji est un réalisateur et rappeur engagé qui veut interroger notre comportement ultra-connecté qui nous exclut du monde alentour. Il y a une forme de narcissisme qui est bien montrée dans ce court-métrage vis-à-vis de la nouvelle technologie. Il faut toujours afficher sa vie, il n’y a plus de pudeur ni de jardin secret.
Enfin le générique de fin reste dans « l’univers décalé » du réalisateur et montre l’aberration de la société d’aujourd’hui.

  • 2e prix
    Loic Arveuf
    du Lycée Professionnel et Agricole de Rochefort Montagne

Sur le film :  Yandere de William Laboury

Fondation Varenne Capture d’écran 2020 06 23 à 14.36.38La critique → Ce film aux allures japonaises, se rapproche fortement des mangas par l’apparition de personnages asiatiques, les « Yandere », qui ont une personnalité au premier abord affectueuse et tendre mais qui, par la suite, deviennent dérangées voire psychotiques. « Yandere » est une combinaison japonaise de yanderu qui signifie malade, et deredere qui signifie amoureux. La présentation des personnages, différents par leur taille, pourrait nous faire penser que la Yandere est soumise à l’homme, or la supériorité de celle-ci se fait bien distinguer. Le film propose des plans intéressants, avec des jeux de lumière qui permettent de montrer la puissance et les sentiments de chacun des personnages, le rouge montre la colère et l’amour, et le bleu montre la tendresse et la froideur que l’homme fait apparaître lorsqu’il repousse la Yandere. De plus l’auteur a souhaité utiliser des flash-back, pour apporter au spectateur des éléments nécessaires à la compréhension du comportement des personnages. Le film est à la fois un récit et un discours, porteur d’une vision du monde, qui dénonce les conséquences des nouvelles technologies. De plus la musique angoissante montre la détresse de la Yandere et l’emprisonnement que l’homme subit. Ce film m’a rendu nostalgique car la Yandere nous fait pitié, mais d’un autre côté, l’utilisation des nouvelles technologies permet de nous identifier et de réfléchir sur notre dépendance vis-à-vis de nos objets connectés.

  • 3e prix
    Rosalie Löchen-Thenault
    du Lycée Agricole de Brioude-Bonnefont

Sur le film :  Frontiera de Alessandro Di Gregorio

La critique → Dès le début du court métrage, on est immergé dans l’histoire, des paysages vastes, un grand désert, et on a tout de suite une sensation d’immensité avec la présence de la mer. Pourtant le paysage est assez contradictoire avec l’histoire: il est magnifique mais annonce aussi les drames qui pourraient survenir.L’immensité et la profondeur de la mer nous montrent bien que chercher des personnes et essayer de les sauver dans cet élément est pratiquement impossible. Le silence est très présent et les dialogues rares ce qui permet de profiter pleinement des images. On peut aussi dire que le silence représente en quelque sorte la mort, thème récurrent dans le court métrage. Dans cette histoire, deux univers se rencontrent: très différents mais liés par une même chose. Les deux protagonistes font des métiers difficiles et on voit qu’ils ont du mal à gérer leurs émotions dans certains cas. Les migrants et la mort sont donc des éléments qui font partie de leurs vies à tous les deux ce qui leur permet de se rencontrer et de se rapprocher. On a aussi une mini-intrigue durant ces 15 minutes, celle d’une personne inconnue que les deux personnages vont rencontrer une première fois chacun de leur côté, ils l’aperçoivent comme un mirage ou un fantôme. Cette même personne va réapparaître à la toute fin en se jetant dans la mer. On réalise alors que c’est un naufragé qui a déjà été sauvé mais qui veut finalement rejoindre des personnes au fond de l’eau. Comme si la mort était la meilleure solution…

Le prix établissement est décerné au Lycée Professionnel La Chartreuse-Le Paradis de Brives-Charensac

Lycée d’enseignement général et technologique
  • Grand Prix
    Maël Brugière
    du Lycée Lafayette de Clermont-Ferrand

Sur le film : Miss Chazelles de Thomas Vernay

Fondation Varenne Capture d’écran 2020 06 23 à 13.59.33La critique → Qui est la plus belle, Clara l’eau de rose ou Marie la sublime fleur bleue ?Dans ce court-métrage, Thomas Vernay veut dénoncer un monde gouverné par les hommes, où les femmes doivent être les plus belles pour obtenir un peu de considération et n’ont pas le droit de se désirer. Elles sont obligées de rester « à leur place ».
Marie est élue Miss Chazelles et Clara première dauphine. Deux camps s’opposent : la famille de Marie et les amis de Clara qui se méprisent l’un et l’autre. Tandis que la tension monte entre les deux camps, on découvre l’attirance réciproque de ces deux jeunes femmes au-delà de toutes codifications sociales, du genre, de ce que leur modeste milieu rural semble conditionner. Le film possède d’ailleurs un aspect documentaire et l’on est pas surpris d’apprendre qu’il est tourné à Chazelles-sur-Lyon dans le village d’enfance du réalisateur.
Tous les éléments d’un conte de fée sont présents. D’un côté, la princesse, le dragon et ses émissaires : Marie, son père et les jumeaux. De l’autre « le chevalier », ici une femme, sa garde et leurs chevaux : Clara, ses amis et les moto-cross.
Le court métrage est filmé en format 4 :3 pour resserrer le champ de vision sur le visage de Clara – souvent en gros plan – et ses émotions, ou pour passer en caméra subjective et donc à un point de vue féminin. Ces femmes essayent de sortir des codes – mais ne peuvent pas, empêchées par les hommes. Au final la caméra « témoigne », « enserre » et le réalisateur réussit à faire son message et à montrer une triste vérité.

  •  2e prix
    Camille Montorier du Lycée René Descartes de Cournon d’Auvergne

Sur le film :  Frontiera de Alessandro Di Gregorio

Fondation Varenne Capture d’écran 2020 06 23 à 14.59.50La critique → Nous embarquons à bord d’un ferry en direction de Lampedusa pour suivre la route d’un garde côte et d’un homme en costume. Ils ne se connaissent pas mais leurs chemins et leur travail se rejoignent et se complètent. Le court-métrage est un cheminement au cours duquel on comprend au fur et à mesure où se rendent les personnages et pour quelles raisons. Pour cela, pas besoin de dialogue, les images parlent d’elles-mêmes. Les émotions sont traduites par les regards, les expressions du visage…  et les silences. Tout semble être ralenti, le silence est pesant.
Certaines scènes sont crues, comme la réalité qu’elles dénoncent. J’ai été marquée par ce plan serré sur le visage horrifié du personnage en costume qui découvre ce qui l’attend. Puis la caméra s’éloigne progressivement pour nous dévoiler des rangées de corps sans vie, nous confirmant enfin le rôle de cet homme désormais habillé d’une combinaison blanche. Ou encore cette longue séquence filmée en plongée, où l’on accompagne le marin parti repêcher les naufragés qui gisent au fond de l’eau.
Alessandro di Gregorio aborde le sujet actuel et délicat des migrations clandestines sous un angle inhabituel. Le résultat est poignant, bouleversant. On ressent le désarroi et l’effroi de ces hommes face à la mort qu’ils côtoient de trop près et on perçoit le désespoir d’un migrant qui en vient à vouloir retourner auprès des siens, sous la surface de la mer.

  • 3e prix
    Estéban Fonlupt du Lycée Jeanne d’Arc de Clermont-Ferrand

Sur le film :  Traces de Hugo Frasseto et Sophie Tavert Macian

La critique → Du blanc. Puis soudain surgit un trait. Le film est lancé. Dans ce court-métrage, tout animal dessiné semble prendre vie, jusqu’à ce qu’une lance l’arrête dans sa course. Mais aucune flèche ne pourra arrêter ce film qui se rue, à toute allure, vers une fin inévitable.L’élève tente de dessiner précisément les animaux, sous l’œil peu clément de son professeur, traceur de la tribu. Cependant un dessin lui est interdit: la panthère, qui si elle prend vie, représentera un danger… Mais pour qui ? Pour la tribu ou la place du traceur ? Dans la grotte aux dessins, dans les gorges de l’Ardèche où se déroule cette chasse d’il y a trente-six mille ans, les évènements vont se précipiter. Il faudra aux traceurs garder le contrôle, dans la caverne où le noir d’encre a remplacé le blanc…
Dans ce court-métrage, peu de musique. Pas de couleurs, sauf du blanc, du noir, du rouge figurant la neige, l’ombre, le sang. Cette chasse préhistorique est réalisée avec plusieurs techniques, notamment le sable animé et la peinture animée sous banc-titre, pour se rapprocher de l’art pariétal. Les personnages sont dissociés de leurs dessins, et des lignes tracées par Hugo Frassetto et Sophie Tavert Macian pour rythmer leur excellent court-métrage. Sans comprendre les paroles, on est pourtant entraîné selon le crescendo de Traces, au milieu duquel apparaîtra la troisième couleur, l’ocre, au milieu du noir et blanc. La qualité des dessins permet une impressionnante variété d’émotions sur des visages toujours expressifs. C’est enfin au bout de treize courtes minutes qu’on découvre l’issue de cette chasse qui commençait pourtant comme tant d’autres… Un court-métrage à (re)voir.

Le prix établissement est décerné au Lycée Jeanne d’Arc de Clermont-FD

Section Cinéma 
  • Grand Prix ex æquo :
    Manon Durando et Eléonore Saillant
    du Lycée Blaise Pascal de Clermont-FD (cliquer sur la photo pour la lire la critique vidéo)

Sur le film : Mémorable de Bruno Collet

Fondation Varenne Capture d’écran 2020 06 23 à 14.45.23

  • Chloé Elek du Lycée Louis Armand de Chambéry

Sur le film :  Petite anatomie de l’image de Olivier Smolders

Fondation Varenne Capture d’écran 2020 06 23 à 14.41.26La critique →Entre fascination des gisants éventrés et admiration de chefs-d’oeuvres d’anatomistes florentins du XVIIIème siècle, Petite anatomie de l’image d’Olivier Smolders plonge le spectateur dans la contemplation de mannequins en cire… d’anatomie, aussi beaux qu’effrayants.Cependant cette position d’abandon, cette immobilité, mais surtout ces boyaux découverts font furieusement penser à des cadavres, victimes d’un meurtrier sadique. Guidé par les intertitres, le spectateur pourrait être plongé dans un monde glauque. Pour autant, le film ne traduit pas une fascination de l’horreur. Il amène au contraire une réflexion sur l’angoisse de la mort, mais aussi sur le sens de la vie, ou le désir.
Dans ce même élan d’exploration de la machine humaine qui a inspiré la réalisation de ces mannequins, le réalisateur découpe son image, redessine ces corps, les déplie, les décompose plus encore. Il forme alors des êtres improbables, aussi étranges et perturbants que beaux et parfaitement symétriques. Cette fragmentation et cette répétition d’images découpées d’êtres humains eux-mêmes disséqués qui défilent hypnotisent le spectateur, l’empêchent de détourner les yeux, traduisant la fascination qu’exercent ces mannequins de cire. À travers le jeu de miroir de l’image, Olivier Smolders interroge également le rapport que nous entretenons avec ce corps si souvent disséqué et exposé sans pudeur dans notre monde d’images. Partant d’une observation distante comme pourrait l’être celle d’un visiteur de musée, notre regard se rapproche de ces cires anatomiques et réalistes, et finit par en découvrir une vision plus abstraite, nous renvoyant de façon ironique à des questions métaphysiques comme celle de l’existence de Dieu, et du mythe de notre création.

Critique vidéo
  • Grand Prix
    critique vidéo collective du collège Pierre Mendes France de Riom

Sur le film : Zombies de Baloji

Fondation Varenne Capture d’écran 2020 06 23 à 14.51.56Voir la critique face caméra : Cliquer sur la photo

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